Je vous invite chers fidèles à saluer la décision des Saints-Pères et nous exhorter de tous les maux que furent les nôtres jusqu’à cette annonce. Cette rédemption signe l’armistice des raisons détournées lors du dernier conciliabule, où les âmes se sont égarées sur des chemins annexes, apeurées par l’appel du vide et la descente vers l’infernus. Les craintes étaient légitimes mais la fumée bleue qui jaillit de la chapelle Sixtine munichoise, la Wirtshaus Bavariapark, a déjoué toutes les prophéties. Réjouissons-nous en ce jour de la résurrection, hier accablé de moqueries, le FCT se relève aujourd’hui du tombeau (Evangile selon St MaMat, chapitre 28, 8-15). La réhabilitation au-delà du réel montre à quel point les diacres ont toute confiance en notre engagement et, même si nous n’accrocherons jamais l’ordination sacramentelle, notre place dans les plus hautes sphères célestes ne peut être contestée, sinon constellée. Jalousée peut-être car tous n’ont pas été libérés par le tribunal du purgatoire, contraints de rester dans l’obscurantisme et dans l’antichambre de l’adoration, les pieds enracinés dans un permafrost inamovible. Et pourtant, « Cave canem » chers fidèles ! Des vents contraires attiseront les cendres des profondeurs et les voix de quelques païens égarés tenteront de nous détourner de notre sens premier. Privons-les de cette jouissance et maintenons le cap de la bonne espérance.
Qu’on se le dise, « Bis peccare in bello non licet ».
Le FCT