Entrée en scène du F.C. Tricolore en Copa Bavaria contre Odeon S.C (mardi 20 avril 2010)… et courte victoire 1-0. On aurait pu réduire le résumé à la simple évocation du score tant la partie a souffert de nombreuses absences. Relances hasardeuses, déchets techniques et suffisance physique ont tranché avec la dynamique inscrite lors du premier match de championnat. Face à une équipe certainement sous-estimée, le FCT n'a pas su influencer la partie. Même si les assauts adverses dépassaient rarement la première moitié de terrain, leur pressing constant, lié à un développement musculaire supérieur aux coquelets tricolores, aura usé notre jeu. Les affaires prenaient une tournure plus dramatique encore après le deuxième carton jaune, sévère diront les observateurs, reçu par Olive. Embourbés dans une situation que seuls les matchs de coupe peuvent offrir, les bleus trouveront les clefs du succès à 20 minutes du terme. Libre de tout marquage, Jean-Loup prit la mesure de la situation, s'avança et envoya un tomahawk des 25 mètres dans une lucarne qui conserve désormais en souvenir les phalanges du gardien. Ce dernier doit se remémorer le proverbe Malien qui dit « qu’un seul doigt ne peut attraper les puces »…
Le staff du FCT a voulu réagir devant les micros en conférence d'après-match.
Quelques passages :
Pour commencer, êtes-vous satisfait de ce premier match de coupe?
« Évidemment, et même si tout n'est pas parfait, on est dans les temps. Je dirais qu'on poursuit notre petit bonhomme de chemin, qu'on continue à travailler pour construire notre collectif, pour progresser... Le plus important, c'est d'avoir toujours en tête cette volonté d'aller de l'avant ».
Le staff du FCT a voulu réagir devant les micros en conférence d'après-match.
Quelques passages :
Pour commencer, êtes-vous satisfait de ce premier match de coupe?
« Évidemment, et même si tout n'est pas parfait, on est dans les temps. Je dirais qu'on poursuit notre petit bonhomme de chemin, qu'on continue à travailler pour construire notre collectif, pour progresser... Le plus important, c'est d'avoir toujours en tête cette volonté d'aller de l'avant ».
Le staff, mesuré face à la prestation mais soulagé de la qualification…
Faut-il s'attendre à beaucoup de changements face aux Geischmeidigen, prochain adversaire dans cette coupe?
« Pas tant que cela. Nous allons garder une certaine ossature et un équilibre. Après... nous ferons en fonction des blessés et des suspendus. Il y aura forcément des changements, mais le groupe ne sera pas chamboulé par rapport à celui de Odéon car, à mes yeux, la meilleure façon pour qu'un joueur soit toujours au top, c'est d'avoir toujours envie d'être sur le terrain et prétendre à une place de titulaire, donc face aux Geischmeidigen, ce sont les meilleurs qui seront sur le terrain. »
L’expulsion d’Olive, la trouvez-vous justifiée ?
« C'est sévère. On était repartie en deuxième période avec l'envie de forcer la décision. Sans être vraiment dangereux, on avait repris un petit ascendant. L'expulsion d’Olive nous a certes portée un coup au moral mais, même sans lui, nous avons su maîtriser collectivement la fin de la rencontre. Ce match aurait de toute manière mérité d'aller à son terme avec ses vingt-deux acteurs ».
En toute fin de match, votre gardien sauve l’équipe d’une éventuelle séance de tirs au but?
Oui, et nous le remercions vivement ! Car nous n’avions pas prévu ce scénario. Rappelez-vous que cet exercice avait été fatal pour nous l’année dernière… les vieux démons auraient peut-être ressurgi !
De notre envoyé spécial.
Le FCT