Le vin chaud est là pour nous le rappeler, la saison n'est plus. L'édition 2010 a fini par nous délaisser, au grand damne des bleus qui ont troqué les casques contre des bonnets et qui préfèrent à présent amarrer les dameuses. A chacun son plaisir, mais n'oubliez pas de sortir couverts.
C'est donc l'heure de sonner le glas, à grand coup de bla-bla, de tralala et de fraises tagada. Car on a le plus souvent été frou-frou à défaut d'être bling-bling, pris de flippe et souvent proches du flop, apathiques de tac-tic fait de bric-et-de-broc... toc... toc... toc ! C'est qui? C'est moi. Moi qui? Jesus... Jesus venu te dire que je m'en vais. Mais non, reste avec nous... Car c'est l'heure de dresser le bilan.
On dit que, quand on passe au bord d'un précipice large de quatre semelles, il ne faut point le regarder... le fuir... spéculer d'autres jouissances au lieu de le goûter. Certes, nous avons su écarter les antres de la chicane et nous défaire de la volupté de quelques nymphes mais les pierres d'achoppement ont souvent pavé notre sentier et souillé nos crampons en plastique moulé. Questions de niveau? peut-être... Questions de nivellement? certainement... par le haut ou par le bas, mais il faudra bien choisir un jour. Il faut bien avouer que cette année, c'était comme une première fois, la toute première fois, tou-toute première fois, tou-toute... On angoisse, on transpire, on n'hésite, on se tracte et se rétracte comme une cataracte opacifiée qui provoque l'asymétrie des corps. Elle a presque réussi à effacer de nos mémoires nos anciennes cavalières et nos premiers pas dans le bal des débutantes. Heureusement, l'épilogue a connu une fin heureuse, comme dans une belle comédie sentimentale qui se termine par un sempiternel "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...". Le problème, c'est qu'on ne nous décrit jamais la suite de l'histoire. Que sont devenus les mariés et leurs progénitures? Que sont devenus les bleus et que vont-ils devenir? Il ne faut pas se cacher la face avec une pile alcaline à moitié vide mais l'événementiel de la saison a quelque peu densifié nos dernières critiques. Effectif fragile, implication en ballotage défavorable, présaison inexistante. La somme de ces considérations ne pouvait donner qu'une attrayante 10eme place... soit un nivellement par le bas... si proche du précipice.
On va encore traiter l'auteur de déviant dépressif manquant cruellement de sérotonine et de noradrénaline, donc le dit auteur a décidé d'achever cette synthèse suivant une vision plus radieuse du contenu... le maintien! Environ 7 190 000 résultats renvoient à ce terme sur Google, contre 1 280 000 concernant "la descente", ce qui montre bien la prédominance du premier dans cette dualité et, par analogie, dans notre conscient. Le maintien, bien que si proche du négatif, renvoie invariablement au soulagement et à la perspective d'un travail, en fin de compte, bien fait. Membres du FC Tricolore, soyez rassurés, car nous avons accompli la tâche qui nous était proposée : perdurer!
Bonne trêve à tous
Le FC Tricolore
P.S : En fouillant sur le net, j'ai retrouvé plusieurs extraits vidéo qui démontrent que les anecdotes n'étaient pas si manquantes que cela cette année...
C'est donc l'heure de sonner le glas, à grand coup de bla-bla, de tralala et de fraises tagada. Car on a le plus souvent été frou-frou à défaut d'être bling-bling, pris de flippe et souvent proches du flop, apathiques de tac-tic fait de bric-et-de-broc... toc... toc... toc ! C'est qui? C'est moi. Moi qui? Jesus... Jesus venu te dire que je m'en vais. Mais non, reste avec nous... Car c'est l'heure de dresser le bilan.
On dit que, quand on passe au bord d'un précipice large de quatre semelles, il ne faut point le regarder... le fuir... spéculer d'autres jouissances au lieu de le goûter. Certes, nous avons su écarter les antres de la chicane et nous défaire de la volupté de quelques nymphes mais les pierres d'achoppement ont souvent pavé notre sentier et souillé nos crampons en plastique moulé. Questions de niveau? peut-être... Questions de nivellement? certainement... par le haut ou par le bas, mais il faudra bien choisir un jour. Il faut bien avouer que cette année, c'était comme une première fois, la toute première fois, tou-toute première fois, tou-toute... On angoisse, on transpire, on n'hésite, on se tracte et se rétracte comme une cataracte opacifiée qui provoque l'asymétrie des corps. Elle a presque réussi à effacer de nos mémoires nos anciennes cavalières et nos premiers pas dans le bal des débutantes. Heureusement, l'épilogue a connu une fin heureuse, comme dans une belle comédie sentimentale qui se termine par un sempiternel "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...". Le problème, c'est qu'on ne nous décrit jamais la suite de l'histoire. Que sont devenus les mariés et leurs progénitures? Que sont devenus les bleus et que vont-ils devenir? Il ne faut pas se cacher la face avec une pile alcaline à moitié vide mais l'événementiel de la saison a quelque peu densifié nos dernières critiques. Effectif fragile, implication en ballotage défavorable, présaison inexistante. La somme de ces considérations ne pouvait donner qu'une attrayante 10eme place... soit un nivellement par le bas... si proche du précipice.
On va encore traiter l'auteur de déviant dépressif manquant cruellement de sérotonine et de noradrénaline, donc le dit auteur a décidé d'achever cette synthèse suivant une vision plus radieuse du contenu... le maintien! Environ 7 190 000 résultats renvoient à ce terme sur Google, contre 1 280 000 concernant "la descente", ce qui montre bien la prédominance du premier dans cette dualité et, par analogie, dans notre conscient. Le maintien, bien que si proche du négatif, renvoie invariablement au soulagement et à la perspective d'un travail, en fin de compte, bien fait. Membres du FC Tricolore, soyez rassurés, car nous avons accompli la tâche qui nous était proposée : perdurer!
Bonne trêve à tous
Le FC Tricolore
P.S : En fouillant sur le net, j'ai retrouvé plusieurs extraits vidéo qui démontrent que les anecdotes n'étaient pas si manquantes que cela cette année...