Le samedi 5 décembre avait lieu la désormais traditionnelle assemblée générale du FC Tricolore. Nous étions donc tous conviés à participer à cette manifestation qui a pour but de régir/renforcer les fondements d’une vie collective en contexte sportif. Une quinzaine de personnes, désolidarisées de toute gente féminine, étaient massées autour d’une table ou maintenues écartées sur le sofa avec un verre à pied entre le pouce et l’index. C’est un peu notre fierté car cette gestuelle des « deux doigts coupent faim » annonce en quelque sorte un équilibre entre l’avant et l’après, le match et l’après-match, le sportif et l’extra-sportif. Elle relève en effet d’une vie de groupe aboutie où néophytes et personnes confirmées savourent une entente respective. Au sein de ce commerce équitable, on peut toutefois reconnaître de menus conflits d’intérêts historiques, entre une nostalgie du football dominical à l’ombre des tilleuls de l’Englischer Garten et notre récente intégration à la « Ligue Royaliste de Bavière »… et l’esprit de compétition que cette dernière peut générer.
L’équilibre entre ces deux perceptions est difficile à maîtriser tant la première a permis de façonner le paysage tricolore et que la deuxième a, d’un point de vue totalement subjectif, permis de renforcer la cohésion. C’est très certainement la culture des résultats entrevus durant les trois dernières années qui a maintenu possible la qualité des échanges. On craint ainsi à juste titre que cette dynamique puisse se briser sur une déferlante de buts encaissés et une position au classement indigne de nos précédentes prestations. C’est une vérité contre laquelle il est difficile de s’opposer et ce sera tout l’enjeu de cette nouvelle édition 2010…
Qu’à cela ne tienne, le moment présent ne doit pas être obscurci par la pluralité des interrogations qui resteront soit sans réponses, soit à réponses multiple.
La soirée, emprunte du drapeau chilien avec carne (merci capitaine !), s’enorgueillit de plusieurs récompenses félicitant diverses aptitudes survenues lors de l’année. Dans cette flopée de personnes nommées (et non « nominées » comme l’a fait si justement remarquer Olive, qui est un mot récent ne figurant pas dans le dictionnaire… pourtant utilisé dans le contexte de concours audiovisuels), nous retiendrons l’aisance avec laquelle Ludal a remporté un trophée qui ne pouvait que lui sourire. Le scénario d’un réparateur TV muni de son bleu de travail nous rappelle étrangement les grandes heures d’Emmanuelle. Pour rappel : « Emmanuelle, une jeune femme aisée, rejoint son mari, un diplomate en poste à Bangkok. Le trajet en avion l'ennuie et la belle oisive s'offre à deux passagers sans attendre l'atterrissage. L'ennui persistant, Emmanuelle use sans ménagement de la totale liberté qu'entend lui laisser son mari, soucieux d'amener sa femme à plus d'abandon. Elle fait la rencontre de deux jeunes femmes, Marie-Ange et Bee, qui l'initient aux jeux de l'amour. Emmanuelle découvre donc le goût des très jeunes filles en fleur, puis les séductions du sadisme bien tempéré avec Bee, avant de confier à l'inénarrable Mario, professeur d'érotisme réputé en Thaïlande, le soin de lui faire parcourir toute la gamme des plaisirs. » (Source Wikipédiarotique)
… Ainsi que Phil dont la perception théorique du corner et du « laissez moi-seul au milieu des teutons de trois mètres » a rendu aisé la plupart des votes. Les monuments du FC Tricolore ont été honorés de plusieurs récompenses et c’est à juste titre que Coco, membre de l’académie française pour avoir proposé une nouvelle définition du terme « technique », Monseigneur Gamoro pour sa gestion des moments clés (ceux qui font basculer une saison…), Seb pour son aisance à calculer la trajectoire d’une substance aqueuse par rapport à un corps inerte et La Flute pour ses facultés participatives et pour arriver notamment à débiter 367 mots à la seconde malgré une triple fracture antécrânienne, ont été ovationnés durant cette soirée. Enfin, la jeunesse, celle qui n’a pas connu Pompidou et les anciens francs, fut primée par l’intermédiaire de Riton qui possède à ce jour le meilleur ratio chaleur dépassant 20°/distance parcourue/crampe en fin de cycle. On passera sur le titre du meilleur joueur…
On remerciera les organisateurs, les réfugiés politiques (Tony et Antho), les joueurs et surtout l'ambiance qui s'invite toujours au moment opportun.
Je vous laisse à vos corvées respectives...
Ce fut la première missive
Le FC Tricolore.
L’équilibre entre ces deux perceptions est difficile à maîtriser tant la première a permis de façonner le paysage tricolore et que la deuxième a, d’un point de vue totalement subjectif, permis de renforcer la cohésion. C’est très certainement la culture des résultats entrevus durant les trois dernières années qui a maintenu possible la qualité des échanges. On craint ainsi à juste titre que cette dynamique puisse se briser sur une déferlante de buts encaissés et une position au classement indigne de nos précédentes prestations. C’est une vérité contre laquelle il est difficile de s’opposer et ce sera tout l’enjeu de cette nouvelle édition 2010…
Qu’à cela ne tienne, le moment présent ne doit pas être obscurci par la pluralité des interrogations qui resteront soit sans réponses, soit à réponses multiple.
La soirée, emprunte du drapeau chilien avec carne (merci capitaine !), s’enorgueillit de plusieurs récompenses félicitant diverses aptitudes survenues lors de l’année. Dans cette flopée de personnes nommées (et non « nominées » comme l’a fait si justement remarquer Olive, qui est un mot récent ne figurant pas dans le dictionnaire… pourtant utilisé dans le contexte de concours audiovisuels), nous retiendrons l’aisance avec laquelle Ludal a remporté un trophée qui ne pouvait que lui sourire. Le scénario d’un réparateur TV muni de son bleu de travail nous rappelle étrangement les grandes heures d’Emmanuelle. Pour rappel : « Emmanuelle, une jeune femme aisée, rejoint son mari, un diplomate en poste à Bangkok. Le trajet en avion l'ennuie et la belle oisive s'offre à deux passagers sans attendre l'atterrissage. L'ennui persistant, Emmanuelle use sans ménagement de la totale liberté qu'entend lui laisser son mari, soucieux d'amener sa femme à plus d'abandon. Elle fait la rencontre de deux jeunes femmes, Marie-Ange et Bee, qui l'initient aux jeux de l'amour. Emmanuelle découvre donc le goût des très jeunes filles en fleur, puis les séductions du sadisme bien tempéré avec Bee, avant de confier à l'inénarrable Mario, professeur d'érotisme réputé en Thaïlande, le soin de lui faire parcourir toute la gamme des plaisirs. » (Source Wikipédiarotique)
… Ainsi que Phil dont la perception théorique du corner et du « laissez moi-seul au milieu des teutons de trois mètres » a rendu aisé la plupart des votes. Les monuments du FC Tricolore ont été honorés de plusieurs récompenses et c’est à juste titre que Coco, membre de l’académie française pour avoir proposé une nouvelle définition du terme « technique », Monseigneur Gamoro pour sa gestion des moments clés (ceux qui font basculer une saison…), Seb pour son aisance à calculer la trajectoire d’une substance aqueuse par rapport à un corps inerte et La Flute pour ses facultés participatives et pour arriver notamment à débiter 367 mots à la seconde malgré une triple fracture antécrânienne, ont été ovationnés durant cette soirée. Enfin, la jeunesse, celle qui n’a pas connu Pompidou et les anciens francs, fut primée par l’intermédiaire de Riton qui possède à ce jour le meilleur ratio chaleur dépassant 20°/distance parcourue/crampe en fin de cycle. On passera sur le titre du meilleur joueur…
On remerciera les organisateurs, les réfugiés politiques (Tony et Antho), les joueurs et surtout l'ambiance qui s'invite toujours au moment opportun.
Je vous laisse à vos corvées respectives...
Ce fut la première missive
Le FC Tricolore.