La défaite 3-0 contre E-Garten (prononcez : hoegaarden) (lundi 3 mai 2010) ne reflète pas nécessairement la volonté affichée par les protagonistes du FC Tricolore, mais répond certainement à une méconnaissance de ce niveau. Après la victoire lors du premier match de championnat et les premières émanations euphoriques, l’équipe souhaitait un peu plus se situer par rapport à ses nouveaux compagnons de jeu. Des compagnons qui ont souvent la particularité de présenter un physique bétonné et une taille anormalement prononcée. Pas d’échappatoire possible, nous sommes bien au pays des teutons. L’allemand est donc une personne vigoureuse, bien musclée, avec une ossature sèche et une construction générale solide. Sur un terrain de football, la présence de onze « Hermions » (nom d’un ancien peuple germanique) décrit une image quasi subliminale. En effet, notre raisonnement est “piégé” par une évocation particulière ou une projection dirigée. Les joueurs ne seront donc plus 11 mais 22. Et le ballon dans tout ça ? L’atteindre devient une chimère, que dis-je, une péninsule ! Qu’elle soit arabique ou ibérique, cette partie de terres émergées est plus difficile à convoiter que l’année dernière. Les efforts sont plus constants et la finalité de nos actions s’en ressent. Il manqua dans la partie ce brun de réalisme qui nous avait pourtant provoqué le sourire contre les Indio Verde (certainement une autre peuplade…). Ce jour là, les dieux n’ont pas souhaité choisir notre camp, laissant les clefs de la Terre-Sainte à nos adversaires. L’ouverture du score survint par une reprise de volée d’une rare pureté mais, petite précision, cette dernière fut réalisée par Germain (dont nous soulignerons toutefois la bonne prestation). Le deuxième but fut également une question de déveine puisque la balle prit des trajectoires contraires pour finir dans la cage de Bastien (2-0). Enfin, une succession d’erreurs clôturera le résultat à 3-0… Et pourtant, nous avions de grosses opportunités d’ouvrir la marque (un poteau de Yannick) de réduire le score (une barre de Mat) et d’espérer (tir non cadré de Tony).
Il ne nous reste plus qu’à imiter Marius qui, en – 102, repoussa les flots germaniques…
Il ne nous reste plus qu’à imiter Marius qui, en – 102, repoussa les flots germaniques…