Quelques heures ont défilé depuis le dernier message posté sur le site. C’est la crise, même pour les plumes, contraintes de jeter l’ «encre » dans la première trousse venue. Il fallait lever un jour ou l’autre l’amarre, à grand coup de buvard, et quoi de mieux que la journée de la femme pour
reprendre les commandes du navire.
« Une journée de la femme, est-ce bien raisonnable ? » pour reprendre le titre d’un article paru au Nouvel Obs. A l’heure où tout se fête, du slip kangourou au Nobel de la paix, on peut effectivement s’interroger sur la place accordée à notre éternelle hôte hormonale sur l’échiquier des valeurs.
Autrefois écartée de l’enjeu économique, la femme constitue aujourd’hui une véritable armée de réserve du capitalisme et participe à juste titre au réveil des mentalités et des acceptations. S’efforçant de ne plus être l’égérie du deuxième sexe, comme l’avait décrit Simone de Beauvoir, nous
attendons toujours la révolte des genres, sorte de guerre civile des sexes où le masculin cesserait d’être la représentation hégémonique du vivant. Partant de cette perception apocalyptique (j’ai l’impression d’être dans la peau d’Eric Zemmour…), perdu(e) au milieu d’une forêt de talons aiguilles
et de mascara de la marque Rossmann, imaginons un seul instant un FCT au féminin …
« Il est 20h12, un soir de semaine où quelques personnes s’apprêtent à arpenter les allées de l’Englischer Garten. Le rendez-vous est normalement fixé à 19h30 mais le bris d’un ongle, piégé par une porte coulissante, a nécessité une intervention d’urgentistes sur la ligne 2 du métro munichois
et retardé l’une des participantes. Alertées par cette terrible mésaventure, les filles déjà présentes à l’entrée du parc, mais réfugiées toutefois au Starbucks Coffee car les températures sont inférieures à 20°C, décident d’attendre ladite personne, en spéculant sur ses capacités à rebondir dans une société où le moindre défaut est perçu comme une fin en soi. Au bout d’une heure trente d’attente, le groupe décide d’annuler la séance alors qu’une des filles, coiffée d’un bonnet à entaille latérale du plus bel effet, s’agite devant un des serveurs comme un paon en pleine parade nuptiale. Conscient que la nature devait à présent jouer son rôle, le groupe s’en alla en délaissant, non sans tristesse, l’une des leurs.
Le premier match de championnat se profile à l’horizon. Très actives sur les réseaux sociaux, les filles du FCT, renommé pour l’occasion « association footballistique des chiennes de garde à but non lucratif », réfléchissent sur une composition d’équipe. Les recrues ne sont pas nombreuses cette année et le groupe de plus en plus restreint (retombées logiques de l’Oktoberfest …). Malgré ce contexte incertain, les filles se retrouvent pour affronter les « veuves sans trikots », une équipe dont la réputation n’est plus à faire. Dans le vestiaire, Femme Actuelle a remplacé Entrevue et Hélène Ségara accompagne dorénavant l’exercice mental. Le stress peut se lire sur plusieurs visages, à quelques heures du coup d’envoi prévu à 15h, le rendez-vous ayant été fixé un peu plus tôt, à 7h30 du matin… Il faut dire qu’il y avait tellement de choses à se remémorer après la soirée " thé au romarin, petits cakes à la noix de cachou Lajaunie " d’avant-hier ».
Ne riez pas !! Ce portrait n’est en réalité pas très éloigné du FCT masculin sauf que dans sa version féminine, la sueur, qui recouvre notre corps en fin de match, aurait certainement meilleur odeur.
Le FCT
reprendre les commandes du navire.
« Une journée de la femme, est-ce bien raisonnable ? » pour reprendre le titre d’un article paru au Nouvel Obs. A l’heure où tout se fête, du slip kangourou au Nobel de la paix, on peut effectivement s’interroger sur la place accordée à notre éternelle hôte hormonale sur l’échiquier des valeurs.
Autrefois écartée de l’enjeu économique, la femme constitue aujourd’hui une véritable armée de réserve du capitalisme et participe à juste titre au réveil des mentalités et des acceptations. S’efforçant de ne plus être l’égérie du deuxième sexe, comme l’avait décrit Simone de Beauvoir, nous
attendons toujours la révolte des genres, sorte de guerre civile des sexes où le masculin cesserait d’être la représentation hégémonique du vivant. Partant de cette perception apocalyptique (j’ai l’impression d’être dans la peau d’Eric Zemmour…), perdu(e) au milieu d’une forêt de talons aiguilles
et de mascara de la marque Rossmann, imaginons un seul instant un FCT au féminin …
« Il est 20h12, un soir de semaine où quelques personnes s’apprêtent à arpenter les allées de l’Englischer Garten. Le rendez-vous est normalement fixé à 19h30 mais le bris d’un ongle, piégé par une porte coulissante, a nécessité une intervention d’urgentistes sur la ligne 2 du métro munichois
et retardé l’une des participantes. Alertées par cette terrible mésaventure, les filles déjà présentes à l’entrée du parc, mais réfugiées toutefois au Starbucks Coffee car les températures sont inférieures à 20°C, décident d’attendre ladite personne, en spéculant sur ses capacités à rebondir dans une société où le moindre défaut est perçu comme une fin en soi. Au bout d’une heure trente d’attente, le groupe décide d’annuler la séance alors qu’une des filles, coiffée d’un bonnet à entaille latérale du plus bel effet, s’agite devant un des serveurs comme un paon en pleine parade nuptiale. Conscient que la nature devait à présent jouer son rôle, le groupe s’en alla en délaissant, non sans tristesse, l’une des leurs.
Le premier match de championnat se profile à l’horizon. Très actives sur les réseaux sociaux, les filles du FCT, renommé pour l’occasion « association footballistique des chiennes de garde à but non lucratif », réfléchissent sur une composition d’équipe. Les recrues ne sont pas nombreuses cette année et le groupe de plus en plus restreint (retombées logiques de l’Oktoberfest …). Malgré ce contexte incertain, les filles se retrouvent pour affronter les « veuves sans trikots », une équipe dont la réputation n’est plus à faire. Dans le vestiaire, Femme Actuelle a remplacé Entrevue et Hélène Ségara accompagne dorénavant l’exercice mental. Le stress peut se lire sur plusieurs visages, à quelques heures du coup d’envoi prévu à 15h, le rendez-vous ayant été fixé un peu plus tôt, à 7h30 du matin… Il faut dire qu’il y avait tellement de choses à se remémorer après la soirée " thé au romarin, petits cakes à la noix de cachou Lajaunie " d’avant-hier ».
Ne riez pas !! Ce portrait n’est en réalité pas très éloigné du FCT masculin sauf que dans sa version féminine, la sueur, qui recouvre notre corps en fin de match, aurait certainement meilleur odeur.
Le FCT