En octobre, la fête nous délaisse et les vapeurs nous agressent, encore et encore... L'effluve d'une quinzaine à la senteur des Schlager parfume déjà un automne magnétique et polarisé. Ce dernier nous aimante comme une vulgaire figurine désolidarisée qui glisse le long d'une paroi atrophiée par le froid. On finira tous par être éphéméride et chaque jour une feuille quittera sa branche pour rejoindre les méandres d'un sol humide. Bientôt, nos cellules souches se contracteront et oublieront l'orage estival, véritable Himmel der Bayern, celui qui aura recouvert d'un linceul triple-maltonné nos masses sportives ou soporeuses. L'éponge s'évidera pourtant lentement et évitera, peut-être, le vide de la lévitation chère à Levi-Strauss. Sous le poids des efforts, nous finirons tous par nous mouvoir comme une autruche désailée qui souhaite rejoindre à pas de velours le premier café viennois. Ne vous égarez pas ! Reprenez en chœur le chant d'un leitmotiv carburant au charbon et entonnez le refrain de l'Inter-malt-ionale :
Debout les damnés du Leder
Debout les forçats de l’absinthe
La raison tonne dans vos artères
C'est l'éruption de la pinte.
Du passé faisons bar ras(e)
Foule, brelan, osez ! Hose !
Que tout le monde sonne le glas
avant de vous laissez abuser !
C'est la goutte finale
Mass-ons nous, et demain
L'Inter-malt-ionale
Remplacera le vin
Levons nos récipients et trinquons donc une dernière fois à la gloire de nos chopines, celles qui dévoilent leur Mass opulente dans leur costume une pièce... et demie... avec du sirop de pèche s'il vous plait! Au milieu de cet atrium, vira-t-on un jour les corps inertes renaitre de leur vampire déchu. Car leurs crocs acérés ont depuis longtemps disparu sous l’influence d’une amphorie à moitié pleine, et leurs oreilles appointées ne s’exclament plus mais s’interrogent. Elles questionnent, sans une once de virgules, les méfaits de cet acide lactique, de cette eau trouble que l’on avale cul siècle depuis 200 ans sous les yeux d’une Bavaria médusée qui souhaiterait pétrifier des manants « bièretrifiés »…
A Coco et son fameux cul-sec…
Le FC Tricolore
Debout les forçats de l’absinthe
La raison tonne dans vos artères
C'est l'éruption de la pinte.
Du passé faisons bar ras(e)
Foule, brelan, osez ! Hose !
Que tout le monde sonne le glas
avant de vous laissez abuser !
C'est la goutte finale
Mass-ons nous, et demain
L'Inter-malt-ionale
Remplacera le vin
Levons nos récipients et trinquons donc une dernière fois à la gloire de nos chopines, celles qui dévoilent leur Mass opulente dans leur costume une pièce... et demie... avec du sirop de pèche s'il vous plait! Au milieu de cet atrium, vira-t-on un jour les corps inertes renaitre de leur vampire déchu. Car leurs crocs acérés ont depuis longtemps disparu sous l’influence d’une amphorie à moitié pleine, et leurs oreilles appointées ne s’exclament plus mais s’interrogent. Elles questionnent, sans une once de virgules, les méfaits de cet acide lactique, de cette eau trouble que l’on avale cul siècle depuis 200 ans sous les yeux d’une Bavaria médusée qui souhaiterait pétrifier des manants « bièretrifiés »…
A Coco et son fameux cul-sec…
Le FC Tricolore