Les thématiques à traiter étaient nombreuses en ce début de saison. L’hiver a en effet laissé des traces orales et écrites qu’il aurait été intéressant d’aborder dans le cadre de ce premier papier de l’année 2011. Mais l’actualité ne pouvait nous laisser insensible tant cette dernière affecte durablement le sport que nous pratiquons. Jusqu’à présent, le son de cloche résonnait pour les quotas laitiers et ceux réglementant l’importation de la volaille congelée mais, depuis quelques matins, le terme renvoyant à la « proportion définie » agite les priorités nationales. La fluctuation des commentaires, qui ne sont par ailleurs ni tout blanc ni tout noir, attise le prisme d’une guérilla interne au sein d’un groupe pourtant bleu. Cette anarchie, des idées et des conceptions, rappelle les heures de gloire du vide-grenier. Cette métaphore n’est certes pas digne du débat, mais elle sonne le glas des dérives entourant un sujet si délicat à prospecter. Le fond social, qui est l’essence même de ce sport, du moins dans l’hexagone, se déchire sous l’assaut répété des discussions de comptoir, d’une Tcheka renaissante et d’une élite moralisatrice qui aime assaisonner des plats non pimentés. Difficile de se défaire de cette « nécrose des tissus » qui affecte les idéologies et les comportements. Au cœur de cette polémique, l’Homme, sa couleur, son développement musculaire, ses capacités cérébrales, sa coiffure, son tour de taille…, mais pas que… car si les traits morphologiques proposent une première variabilité des idées, c’est aussi la diversité des échantillons culturels qui divisent les acceptations. Terrain glissant ou voie sans issue que cette discussion qui devrait, une fois pour toutes, écarter de notre vocabulaire des mots dont le sens n’a que l’ignorance. Je suis désolé de vous décevoir mais nous ne sommes malheureusement pas le produit de la subdivision d’une espèce zoologique et, par analogie, nous ne pouvons pas prétendre user de la race comme carte d’identité. Notre patrimoine génétique n’arrive pas à se différencier car il est le fruit d’une addition élémentaire entre un ancêtre commun et l’absence d’isolement des groupes. On taira donc cette vérité pour laisser encore libre-cours à la spéculation…
Loin, très loin de ce débat acrasique, les notions de jeu et de style ressurgissent alors que le drapeau espagnol flotte sur le football mondial et européen. La mobilité et la science du geste contrarient depuis quelques années la rudesse exercée sur le terrain. Les damnés du « désolé mon grand mais tu es trop petit » vont pouvoir se révéler et ne plus être de simples ramasseurs de balles. L’avenir sourira donc à tous ceux qui n’ont pas souhaité manger de la soupe quand ils étaient petits, à tous ceux dont le gène du « Giressisme, du Messisme ou du Giulysme » a envenimé l’espoir d’une carrière sportive, et à tous ceux qui pensent que les joueurs du FCTricolore n’ont pas l’ossature adéquate pour jouer au pays du Leber et du Käse. Car la thématique ne peut échapper à la manne tricolore, et l’affaire du « quotagate » polarise toutes les interrogations et les craintes. Plusieurs sources, discrètement révélées par la maréchaussée locale, laissent entendre que des choix préférentiels animeraient le futur de l’équipe. Parmi ces derniers, l’instauration d’une contingence limitant l’utilisation, fixée à 30%, du tibia et du genou dans toute phase de jeu et de contrôle du ballon. Extraits :
Personne X: « Ca mérite quand même qu'on débatte, ne serait-ce que trois minutes. Tu as évoqué les statistiques sur les derniers résultats de l'Institut national du football ! Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite ce fléau? Oui ? Non ? Donc, auquel cas, on est obligé de le faire sous le coude (ndlr : en référence au genou et au tibia certainement). C'est-à-dire on est obligé de le faire... Mais est-ce qu'il faut le faire? Je pense que tout le monde doit être concerné, là. Personne Y, qu'est-ce que t'en penses ? »
Personne Y: « Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup. A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. »
Personne X : « Donc, il faut 30% ? »
Personne Z : « Même pas. (...) Faut faire un projet. Moi, j'ai dit à personne W qu'on allait se voir pour le concours et qu'on limite. Qu'on soit beaucoup plus pertinent dans l'approche, y compris l'évaluation sur l'état d'esprit et ainsi de suite. Je dirais qu'on a des moyens pour le faire. Faire, par exemple, un scanner général à l’ensemble des mômes âgés 12 ans, et s’apercevoir si les protubérances osseuses peuvent générer ce genre de comportement sur le terrain. Qu'on se donne quelques garanties! »
Personne Y : « Ou alors tu les fais passer par des critères différents de sélection. Aptitude à couper les citrons, cirer les chaussures, apporter de l’eau... »
Personne Z : « On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Ça reste vraiment que de l'action propre. Bon voilà, on fait attention. On a les listes, à un moment donné... »
La bombe est lancée…
Sources : Média à part
Le FCT
Loin, très loin de ce débat acrasique, les notions de jeu et de style ressurgissent alors que le drapeau espagnol flotte sur le football mondial et européen. La mobilité et la science du geste contrarient depuis quelques années la rudesse exercée sur le terrain. Les damnés du « désolé mon grand mais tu es trop petit » vont pouvoir se révéler et ne plus être de simples ramasseurs de balles. L’avenir sourira donc à tous ceux qui n’ont pas souhaité manger de la soupe quand ils étaient petits, à tous ceux dont le gène du « Giressisme, du Messisme ou du Giulysme » a envenimé l’espoir d’une carrière sportive, et à tous ceux qui pensent que les joueurs du FCTricolore n’ont pas l’ossature adéquate pour jouer au pays du Leber et du Käse. Car la thématique ne peut échapper à la manne tricolore, et l’affaire du « quotagate » polarise toutes les interrogations et les craintes. Plusieurs sources, discrètement révélées par la maréchaussée locale, laissent entendre que des choix préférentiels animeraient le futur de l’équipe. Parmi ces derniers, l’instauration d’une contingence limitant l’utilisation, fixée à 30%, du tibia et du genou dans toute phase de jeu et de contrôle du ballon. Extraits :
Personne X: « Ca mérite quand même qu'on débatte, ne serait-ce que trois minutes. Tu as évoqué les statistiques sur les derniers résultats de l'Institut national du football ! Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite ce fléau? Oui ? Non ? Donc, auquel cas, on est obligé de le faire sous le coude (ndlr : en référence au genou et au tibia certainement). C'est-à-dire on est obligé de le faire... Mais est-ce qu'il faut le faire? Je pense que tout le monde doit être concerné, là. Personne Y, qu'est-ce que t'en penses ? »
Personne Y: « Moi j'y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup. A mon avis, il faut essayer de l'éradiquer. »
Personne X : « Donc, il faut 30% ? »
Personne Z : « Même pas. (...) Faut faire un projet. Moi, j'ai dit à personne W qu'on allait se voir pour le concours et qu'on limite. Qu'on soit beaucoup plus pertinent dans l'approche, y compris l'évaluation sur l'état d'esprit et ainsi de suite. Je dirais qu'on a des moyens pour le faire. Faire, par exemple, un scanner général à l’ensemble des mômes âgés 12 ans, et s’apercevoir si les protubérances osseuses peuvent générer ce genre de comportement sur le terrain. Qu'on se donne quelques garanties! »
Personne Y : « Ou alors tu les fais passer par des critères différents de sélection. Aptitude à couper les citrons, cirer les chaussures, apporter de l’eau... »
Personne Z : « On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Ça reste vraiment que de l'action propre. Bon voilà, on fait attention. On a les listes, à un moment donné... »
La bombe est lancée…
Sources : Média à part
Le FCT